La qualité du sommeil d’un bébé est une priorité pour tous les parents. Cependant, si votre enfant fait l’impasse sur plusieurs heures de sommeil et a du mal à faire ses nuits, il est possible qu’il soit en manque de sommeil et qu’il accumule une dette comme le ferait un adulte. Qu’est-ce qu’une dette de sommeil, comment la repérer et comment aider votre bébé à retrouver le sommeil ? Revenez aux principes de base pour que votre enfant puisse faire de beaux rêves et passer une bonne nuit de sommeil !
Vous pouvez également opter pour l’achat d’un réducteur de lit pour aider votre nouveau-né à dormir paisiblement. Découvrez également comment laver un réducteur de lit ?
Qu’est-ce qu’une dette de sommeil ?
Dormir est un besoin physiologique essentiel pour les nourrissons. Notre corps a besoin d’un certain nombre d’heures pour récupérer de la journée et se préparer à la suivante. Le manque de sommeil peut toucher aussi bien les adultes que les enfants et les nouveau-nés. Lorsque nous ne dormons pas assez, nous avons tendance à récupérer pendant la journée, ce qui se traduit souvent par de la somnolence. Lorsque le manque de sommeil devient important, notre corps nous accorde alors un « crédit » pour un certain nombre d’heures. C’est ce qu’on appelle la « dette de sommeil ». Évidemment, plus le manque de sommeil est important, plus la récupération sera longue.
Comment savoir si votre bébé souffre d’une dette de sommeil ?
Presque tous les bébés jusqu’à l’âge de 5 ans ont besoin d’environ la même quantité de sommeil. Bien sûr, les chiffres peuvent varier en fonction de la personnalité de votre bébé en matière de sommeil, mais on peut généralement noter une moyenne de 30 minutes/1 heure. La première façon de détecter un manque de sommeil est donc de calculer le nombre d’heures de sommeil de votre bébé. Si les chiffres s’écartent trop des moyennes ci-dessous, il est possible que votre enfant ait une période de repos raccourcie.
– De 0 à 8 semaines : 16 à 20 heures par jour
– De 2 à 4 mois : 14 à 18 heures par jour
– De 4 mois à 5 ans : 10 heures et demie à 12 heures par jour
D’autres signes peuvent indiquer la présence d’un déficit de sommeil. Bien entendu, chaque point doit tenir compte de votre enfant et de sa personnalité unique ! Il peut être difficile de trouver les preuves d’un manque de sommeil et chacun de ces points peut être causé par d’autres circonstances (un stress important pendant la journée, un besoin d’être rassuré, etc…).
Les signes d’une dette de sommeil peuvent se manifester de ces façons :
– Des siestes de plus en plus courtes
– Difficulté à se rendormir lors des phases de micro-réveil
– Difficulté à s’endormir le soir
– Un réveil toujours précoce (entre 5 et 6 heures du matin).
– Votre enfant pleure en se réveillant le matin.
Comment éviter de contracter une dette de sommeil ?
Lorsqu’un de ces signes se manifeste et que vous soupçonnez l’apparition d’une dette de sommeil chez votre enfant, il n’y a qu’un seul remède ! Commencez par avancer l’heure du coucher d’environ 30 minutes. Instaurez une routine du coucher et essayez d’être le plus régulier possible pendant les siestes (ce qui n’est pas toujours facile). Enfin, soyez à l’écoute de votre enfant. Au moindre signe de fatigue, il est temps de dormir ! Plus la dette de sommeil est importante, plus vous aurez de difficultés à endormir votre enfant. Dans certains cas, il faudra donc être patient !
La dette de sommeil est un cercle vicieux. Plus elle est importante, plus il est difficile de s’en sortir. La seule solution reste la régularité. Même si c’est difficile au début, il faut aider votre petit à trouver un bon rythme. Jusqu’à 5 ans, l’heure du coucher ne doit pas dépasser 20 heures ! Dès que vous constatez le moindre signe de fatigue (bâillement, baisse de la température corporelle, paupières lourdes…), préparez votre bébé au sommeil.
Vous pouvez également avancer légèrement l’heure des siestes pour aider votre bébé à s’endormir plus facilement le soir. Enfin, attention à l’exposition aux écrans dont la lumière bleue empêche la sécrétion de l’hormone du sommeil. Un repas plus léger au dîner peut également favoriser un coucher plus facile.